Les lectures de Mina Strogoff

posté le 25-08-2020 à 12:14:00

Les femmes de l'Islam. Tome 3 : Aïcha - Marek Halter

"[Dieu] a voulu que ma mémoire soit incomparable afin de la mettre au service de Sa volonté et de Son Envoyé. En temps de paix comme en temps de guerre, Muhammad, mon époux très aimé, y a puisé les mots et les enseignements qu'il y avait déposé comme dans un coffre précieux. Plus tard, au cours des longues années de trouble et de violence, combien de fois ai-je dû défendre sa parole et sa vérité sacrée par la seule force de mes souvenirs?"

 

 

 Editions J'ai Lu. 378 pages. 

 

A la fin de sa vie, Aïcha bint Abi Bakr entreprend d'écrire les souvenirs de ses jeunes années auprès de Muhammad, qu'elle a épousé alors qu'elle était encore enfant. Faisant suite au tome 2 sur Fatima, ce troisième opus se passe durant la période dite médinoise. Les bases de l'islam se consolident, Muhammad s'attache à les diffuser mais se heurte à de nombreux ennemis polythéistes, mais aussi chrétiens et juifs. Les puissants de La Mecque tentent de mettre un terme à l'influence grandissante du Prophète en ralliant différentes tribus à leur cause. De plus, il apparaît que le propre camp du Messager est gangréné par la division, la traîtrise et les luttes de pouvoir. Bien que ce dernier sorte finalement victorieux, son clan n'est pas aussi uni qu'il le voudrait et, le prophète se faisant vieux, l'épineuse question de la succession devient de plus en plus pressante.

 

Ce troisième tome clot la trilogie Les Femmes de l'Islam. Ma préférence va toujours au premier, mais cela reste une excellente lecture; je ne reviendrai pas sur le dépaysement et l'écriture très immersive de l'auteur que j'ai déjà abordés dans les articles sur les deux premiers tomes.

 

Sur le plan purement historique, je me suis retrouvée à faire quelques recherches en parallèle pour re-situer un peu les différentes batailles citées dans ce livre; en particulier celles de l'Uhud, du Fossé et de Khaybar. Sans parler du retour à La Mecque. La trilogie est évidemment romancée, mais je pense qu'elle est assez fiable sur les évènements qu'elle cite. Ceci dit, si on s'intéresse réellement à l'histoire de l'Islam et de ses acteurs, des recherches complémentaires dans des livres d'histoire ou des biographies me semblent indispensables. L'aspect "roman historique" me paraît beaucoup plus présent dans ce tome-ci que dans les deux précédents.

 

Pour ce qui est du personnage de Aïcha, c'est à travers ses yeux que l'on suit cette période de la vie du prophète; contrairement aux deux premiers livres qui étaient écrits à la troisième personne. La jeunesse et l'inexpérience de Aïcha se ressentent tout au long du récit et lui sont régulièrement reprochées, notamment par sa servante. Néanmoins, je l'ai trouvée beaucoup sympathique que Fatima, également très jeune dans le tome qui lui est consacré. Aïcha épouse Muhammad alors qu'elle a treize ans. Si les premières années de leur relation semblent assez idylliques, cette dernière se détériore ensuite avec le temps, en particulier quand d'autres épouses commencent à intégrer le foyer. Il n'y a pas de querelle frontale entre elle et Muhammad; néanmoins l'inquiétude et la jalousie de Aïcha sont très présentes, bien que son époux lui certifie que personne ne prendra sa place.

 

La lecture de ce tome-ci a été éprouvante émotionnellement, bien que je l'aie adoré. L'incapacité de Aïcha à avoir un enfant fait écho aux questionnements de Khadija, plus âgée, pour qui la question de donner un fils à Muhammad était aussi centrale dans le tome 1. Même si Khadija reste indéniablement mon personnage préféré; j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Aïcha.

 

Concernant Muhammad, il a un peu baissé dans mon estime à partir du moment où d'autres épouses ont commencé à arriver. C'est une période de sa vie où il se montre plus belliqueux pour diffuser l'Islam et se venger de l'humiliation que les mecquois lui ont faite subir des années plus tôt. Il a également tendance à se laisser influencer par des proches, dont il a désespérement besoin du soutien. Néanmoins, Muhammad tel que présenté dans cette trilogie reste très attachant à mon sens. Il m'a été impossible de ne pas l'apprécier.

 

Le point qui m'a le plus dérangée dans ce roman, c'est la jeunesse de Aïcha par rapport à Muhammad. Même en sachant qu'il s'agit d'une autre époque, j'étais mal à l'aise de voir une enfant de treize ans épouser un homme qui avait facilement trois fois son âge. L'amour de Aïcha pour Muhammad est cependant omniprésent tout au long du récit. Néanmoins, je pense me mettre un jour à la recherche d'une biographie de la Aïcha historique. De ce que j'ai retenu, il semble assez compliqué de connaître l'âge exact de l'intéressée; comme souvent lorsqu'on remonte aussi loin dans le temps. Il est néanmoins certain qu'elle était très jeune.

 

Pour conclure avec cette trilogie, je dirai qu'elle fait indéniablement partie de mes coups de coeur pour cette année. C'est assez rare qu'un texte me fasse passer par autant d'émotions et que je m'attache autant à des personnages. 

 

 


Commentaires

 

1. christineb  le 27-08-2020 à 22:05:04  (site)

Intéressant. Mais pas facile de trouver du temps pour tout lire. Bon vendredi.

 
 
 
posté le 24-08-2020 à 16:34:09

Dieu ne sert plus à rien - Richard Dawkins

"Si tu penses avoir trouvé une lacune dans notre compréhension des choses qui, tu l'espères, pourrait être comblée par Dieu, mon conseil est le suivant : <<Regarde ce que nous apprend l'histoire et ne parie jamais contre la science.>>"

 

 

H&O Editions. 326 pages. 

 

Par le titre Dieu ne sert plus à rien, Dawkins, biologiste et longtemps professeur à l'université d'Oxford, aborde Dieu comme un mythe qui a servi à combler nos lacunes dans la compréhension du monde. La science nous permettant aujourd'hui de comprendre notre environnement avec une méthode bien plus fiable et efficace, en particulier grâce à la théorie de l'évolution, le recours à Dieu devient inutile pour expliquer la complexité du vivant. Dawkins encourage donc à abandonner des croyances dépassées pour se confronter à la réalité.

 

Probablement une de mes meilleures lectures de l'année 2020. L'ouvrage est divisée en deux partie, la première portant sur la formation des mythes et interrogeant leur utilité ; la seconde étant plus axée sur les sciences naturelles et notamment la théorie de l'évolution.

 

L'analyse de Richard Dawkins sur l'apparition des mythes et la facilité avec laquelle un culte se crée (exemples récents à l'appui) interroge sérieusement la légitimité que nous donnons notamment aux trois religions abrahamiques (judaïsme, christianisme et islam).  Il n'est pas question de juger les individus dont les conceptions du monde varient considérablement d'une époque à l'autre. Mais il est important de considérer qu'il n'y a pas de réelle différence entre la formation d'un culte à l'époque antique ou médiévale et ce que nous qualifierions de dérive sectaire aujourd'hui.

 

Dawkins met également en lumière le fait que l'appartenance à une religion est contextuelle. L'apparition d'un culte est donc plus révélateur des connaissances de son époque que de l'existence d'une divinité. Si nous tenons le culte de Déméter ou d'Osiris pour faux; par quels arguments pouvons-nous justifier celui du Dieu des chrétiens?

 

Dans la seconde partie, l'auteur s'attache à la théorie de l'évolution, qui a mis à mal le recours à l'irrationnel pour expliquer le vivant. Si deux chapîtres m'ont paru compliqués (en particulier celui sur l'ADN), j'ai trouvé que le concept d'évolution par sélection des gênes les plus avantageux était assez simple à comprendre. Et il est primordial de s'assurer que l'on a bien compris ce que dit l'évolution (et ce qu'elle ne dit pas) pour ne pas se laisser avoir par ses détracteurs qui tentent de la faire passer pour une théorie en crise alors qu'elle est le modèle le plus solide que nous avons actuellement.

 

Contrairement à ce qu'on pourrait croire au premier abord, la confiance en la science n'est pas incompatible avec l'humilité. C'est en tout cas ce que je perçois dans l'écriture de Richard Dawkins, une impression que j'avais déjà eue en écoutant son interview par la Tronche en Biais (dont je mets le lien plus bas dans l'article).  Les scientifiques sont souvent vus à tort comme fermés d'esprit et arrogants; alors qu'il est plus aisé de remettre une idée en cause quand on est sceptique que quand on est croyant.

 

En bref, malgré quelques passages que j'ai trouvés plus ardus, cela reste une excellente lecture qui pose tout un tas de questions sur le poids que nous donnons aux croyances religieuses et sur la formation et la propagation des mythes. La vulgarisation scientifique, en particulier de la théorie de l'évolution, me paraît absolument nécessaire pour mettre de côté des croyances qui n'ont plus lieu d'être. Les mythes en soi ne sont pas un problème, certains sont mêmes très beaux; mais ils doivent rester à leur juste place et être considérés comme ce qu'ils sont. De simples mythes.

 

A mettre en toutes les mains.

 

 

Interview de l'auteur par la Tronche en Biais :  https://www.youtube.com/watch?v=GpqvYKNmSqY&t=18s

 

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 25-08-2020 à 16:51:07  (site)

Bonjour. Dieu n'a jamais eu à voir dans l'explication du monde (ce dont on se rend compte aujourd'hui), mais il est diablement (!) utile dans bien d'autres domaines. Et, à ce dernier propos la littérature est évidemment innombrable. Florentin.

2. mina-strogoff  le 25-08-2020 à 20:02:30  (site)

Bonjour Florentin.
Peux-tu développer? Dans quel domaine le concept de Dieu est-il utile? A quoi les mythes ont-ils servi si ce n'est à expliquer ce qui nous échappaient ?
Cordialement.

3. Florentin  le 27-08-2020 à 16:32:44  (site)

Il reste beaucoup de mystères et de problèmes non élucidés, ce qui laisse encore de la marge à Dieu. Chez beaucoup l'idée d'un Dieu créateur n'est toujours pas abandonnée; Et dans un tout ordre d'idées, il est un recours spirituel bien pratique, voire confortable. . .

4. mina-strogoff  le 27-08-2020 à 22:17:38  (site)

Qu'il y ait des mystères non élucidés n'implique pas nécessairement l'existence d'un dieu. Beaucoup de choses que nous ne savions pas expliquer par le passé sont explicables aujourd'hui sans avoir recours à de l'irrationnel.

"pratique et confortable" ne veut pas dire "pertinent" Clin doeil

 
 
 
posté le 21-08-2020 à 10:06:17

Curieuse histoire de la médecine - Roger Detry

"Aux yeux de nos contemporains, le chirurgien serait un individu capable de démonter un corps et de le remonter sans se tromper. C'est la version Ikea de la fonction. La première partie du cahier des charges, la capacité de démontage, est formellement établie. La seconde, qui a trait au remontage, est plus incertaine."

 

 

 

Editions Jourdan. 265 pages. 

 

 Avec ce livre, Roger Detry, chirurgien et professeur à l'université catholique de Louvain, retrace l'histoire de la médecine. De la préhistoire jusqu'à l'époque contemporaine en passant par le Moyen-Âge ; l'apparition de la vaccination et des premiers hôpitaux ainsi que l'avancée de la chirurgie réparatrice pendant la guerre 14-18 ; en Asie, au Moyen Orient, en Europe... Cet ouvrage fait un balayage très large en terme de temps et d'espace pour donner un aperçu de l'évolution des pratiques médicales et du statut du médecin. Avant la médecine scientifique d'aujourd'hui, ce dernier a longtemps été presque aussi redoutable que le mal qu'il tentait de soigner. A tel point qu'un vieux proverbe arabe disait "Si ce n'est pas ton heure, même le médecin ne peut pas te tuer".

 

J'ai apprécié cet ouvrage pour son côté accessible à un public non spécialiste. La légèreté et l'humour de l'auteur rendent le contenu plus digeste; bien qu'il y ait énormément d'informations et qu'il soit frustrant de ne pas arriver à tout retenir.  Le thème est également très intéressant pour moi qui creuse de plus en plus les sciences dures. (Je le range néanmoins dans la catégorie sciences sociales puisque le sujet est abordé sous l'angle historique). De nombreux témoignages de toutes les époques viennent illustrer les propos de l'auteur; bien qu'il soit important de garder à l'esprit qu'un partage d'expérience ne suffit pas pour se faire une idée.

 L'auteur propose également un certain nombre de sources pour les lecteurs qui souhaitent creuser.

 

Malgré quelques longueurs, je pense que c'est une entrée en matière sympathique pour quiconque souhaite commencer à creuser l'histoire de la médecine.

 


 
 
posté le 19-08-2020 à 00:03:02

La Nuit des calligraphes - Yasmine Ghata

"Dieu ne s'intéresse pas à l'alphabet latin. Son souffle dense n'arrive pas à glisser sur ces lettres séparées et longues. <<Atatürk a chassé Dieu du pays>>, répètent les calligraphes."

 

 

 

Editions Fayard. 154 pages. 

 

Rikkat, une calligraphe ottomane entreprend le récit de sa vie, et raconte notamment son amour pour la calligraphie, qui se pratique en langue arabe et qui est intrinsèquement liée à la religion. En 1923, Atatürk, grand admirateur de la civilisation occidentale, abolit l'alphabet arabe en Turquie pour le remplacer par l'alphabet latin. La langue arabe est bannie de tout usage public et les calligraphes se retrouvent mis au rebut du jour au lendemain; il est interdit à la nouvelle génération d'ouvriers de l'écriture d'écrire en arabe.

Après les mesures prises par Atatürk, Selim, un vieux calligraphe particulièrement talentueux, transmet à Rikkat son écritoire et donc la charge de perpétuer cet art. Prisonnière d'un mariage malheureux et toujours suivie de près par le fantôme de son maître, Rikkat devient enseignante et se réfugie dans la pratique de la calligraphie en s'efforçant de respecter ce pacte.

 

 

Je pense me renseigner un peu plus sur la prise de pouvoir d'Atatürk et les conditions dans lequelles il a imposé l'alphabet latin au détriment de l'arabe. Je ne doute pas de la bonne volonté de l'auteur sur la retranscription du contexte; mais je prends toujours les oeuvres de fiction avec une certaine prudence.

 

Toute l'oeuvre est traversée par une opposition entre le passé et le présent; entre l'attachement aux traditions et l'évolution imposé au pays; entre le monde l'étrange et du mysticisme et la modernité. A mon sens, ce livre illustre plutôt bien les résistances que l'on rencontre en cherchant à faire évoluer des pratiques ou des mentalités. Même lorsqu'on est persuadé de le faire pour une cause juste, la population encore attachée à ses traditions et à sa religion le vit comme une forme de violence et a le sentiment de perdre une partie de son identité.

 

J'ai également apprécié ce texte pour son côté étrange. Les instruments de calligraphie sont vus par l'héroïne comme littéralement vivants, ou du moins habités par leur ancien propriétaire qui les lui a légués en mourant. Le lecteur croise plusieurs fantômes au fil du récit, en particulier celui de Selim justement qui semble décidé à tenir compagnie à Rikkat; ce qui donne au récit une dimension fantastique. Bien que je ne l'aie pas trouvé inoubliable, l'aspect mystique et poétique de cette histoire ajouté à mon amour pour la Turquie font que j'ai apprécié cette lecture.

 

Tags: #islam
 


 
 
posté le 13-08-2020 à 19:33:49

Bilan de lecture de juillet 2020 et objectifs pour août

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour tout le monde :)

 

 

Je commencerai pas m'excuser du retard de mes dernières publications. Comme je viens de déménager, je n'ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à mon blog ni à la lecture ces derniers temps.  D'autant plus que la connexion internet a mis un peu de temps à être rétablie; mais me revoilà avec un petit bilan du mois de juillet. 

 

Le mois de juillet a été plutôt intéressant en terme de lectures. Je me suis beaucoup intéressée à l'islam ce mois-ci, avec la découverte de la saga Les femmes de l'Islam de Marek Halter, dont j'ai déjà lu les deux premiers tomes sur Khadija et Fatima. Il me reste encore celui sur Aïcha, que je compte lire incessament sous peu. Je ne pense pas me tromper en disant que cette trilogie sera un de mes coups de coeurs de l'année 2020.

Toujours sur le thème de l'islam, j'ai également lu Confidences à Allah, de Saphia Azzedine qui m'a laissé un souvenir plus mitigé. Malgré les questionnements intéressants, la vulgarité du langage m'a empêchée d'apprécier réellement cette lecture. J'ai beau savoir que c'est un parti pris de l'auteur, ça ne passe juste pas.

 

 Dans un registre totalement différent, j'ai également lu deux petits livres sur la théorie de l'évolution, qui est mon dada du moment dans le domaine scientifique. Je me suis procurée ces bouquins après avoir eu un début de conversation avec un créationniste. J'avais beau savoir que la théorie de l'évolution était très solide; la compréhension que j'en avais était trop incomplète pour en débattre. Elle l'est toujours d'ailleurs et la discussion avec le créationniste en question n'a pas eu lieu; mais ces deux petits bouquins ont le mérite d'être accessibles à un large public; la vulgarisation des sciences étant absolument nécessaire.

 

L'objectif du mois de juillet était de sortir de ma pile à lire une lecture abandonnée en cours de route, et j'avais opté pour Dracula mon amour de Syrie James, qui m'a également laissée sur ma faim; malgré la qualité de l'écriture et la bonne connaissance de l'oeuvre originale. Dommage.

 

Le monstre de la mémoire, de Yishaï Sarid pose la question de la mise en scène du devoir de mémoire autour de la Shoah et de la difficulté de transmettre cette mémoire. Bien que ce ne soit pas un coup de coeur, c'est une lecture que j'ai appréciée et qui m'a appris des choses sur la communauté juive. 

 

Enfin, j'ai également lu un ouvrage sur la Révolution française, de Claude Quétel; qui part du postulat que cette dernière était intrinsèquement violente et indissociable de la Terreur, que cet épisode de notre histoire n'est ni plus ni moins qu'une boucherie. J'ai apprécié d'avoir un regard critique autre que l'idéal révolutionnaire auquel il est encore compliqué de toucher aujourd'hui; bien que ce livre demande beaucoup de concentration.

 

Dans l'ensemble, malgré deux petits flops; le mois de juillet reste plutôt bon avec des thèmes variés et la découverte de cette fameuse saga sur les femmes qui ont marqué l'histoire de l'islam.

 

 

Pour le mois d'août, étant donné que ce dernier a été pas mal perturbé par le déménagement et la fatigue, je ne me fixe pas d'objectif trop ambitieux pour cette fois. Je me fixe simplement comme impératif de lire au moins un livre lié à la Turquie, que ce soit par l'auteur, le thème ou le lieu de l'action.

 


Commentaires

 

1. christineb  le 16-08-2020 à 21:37:09  (site)

Sur la pharmacie de Llivia, je n'ai que ce que j'ai montré et qui se trouve reconstitué dans le petit musée de cette enclave espagnole en Cerdagne française. J'ai acheté un roman qui parle de la Turquie pour le mois d'août, on pourra comparer nos impressions! J'espère que tu as récupéré de ton déménagement. Bon lundi.

 
 
 
 

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