"Apprendre, c'est avant tout connaître et savoir. C'est ensuite reconnaître pour respecter. C'est enfin accepter : non pas l'autre, mais le fait que nous ne sommes pas seuls et que nous ne constituons pas la référence culturelle universelle. Ce cheminement, cette initiation à l'autre exige le même volontarisme de sa part ; c'est ce qui rend le dialogue si difficile."
"[Dieu] a voulu que ma mémoire soit incomparable afin de la mettre au service de Sa volonté et de Son Envoyé. En temps de paix comme en temps de guerre, Muhammad, mon époux très aimé, y a puisé les mots et les enseignements qu'il y avait déposé comme dans un coffre précieux. Plus tard, au cours des longues années de trouble et de violence, combien de fois ai-je dû défendre sa parole et sa vérité sacrée par la seule force de mes souvenirs?"
"Dieu ne s'intéresse pas à l'alphabet latin. Son souffle dense n'arrive pas à glisser sur ces lettres séparées et longues. <<Atatürk a chassé Dieu du pays>>, répètent les calligraphes."
"Pardon Allah, de Te parler aussi crûment mais comme Tu entends tout ce qu'on pense au plus profond de nous, ce n'est pas un ou deux mots déplacés qui vont T'offusquer, n'est ce pas? Je fais des choses horribles mais je ne cesse de me confier à Toi. Toi le Pur. Mais c'est logique, il n'y a qu'un Pur qui puisse guider une impure comme moi. Je Te parle comme ça vient mais je Te respecte, Tu le sais.
"-Ne quitte pas ton père, Fatima, mon ange! Jamais, jamais ... Tu es forte comme dix garçons. Aime ton père, protège-le comme je l'ai aimé et protégé. Promets-moi ma Fatima d'amour. Promets-moi!"
"-Crois-tu qu'on peut se tromper si longtemps sur les dieux?
"Le symbole du croissant est intimement lié au début du mois de jeûne et de privation auxquels les musulmans sont astreints annuellement. [...] A la chute du califat ottoman en 1922, le symbole du croissant a été partiellement repris dans les drapeaux et emblèmes de nombre de Républiques arabes ou islamiques."