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Titre du blog : Les lectures de Mina Strogoff
Auteur : mina-strogoff
Date de création : 05-06-2020
 
posté le 03-11-2020 à 11:49:50

Auschwitz Lutetia - Marcel Bercau

"J'ai continué à témoigner dans les écoles et les lycées, pour éviter que cette horreur ne se reproduise et pour que les générations futures n'oublient pas.

Chaque jeune d'aujourd'hui doit construire son éthique personnelle pour forger la colonne vertébrale de ses valeurs. Car, sans elle, tout pourrait recommencer." 

 

 

 

Editions Flammarion. 152 pages.

1ère parution: 2008 

 

Déporté en septembre 1942, Marcel Bercau nous livre ici un témoignage sur la fin des camps de concentration. Auschwitz est évacué le 17 janvier 1945 par les nazis. Les prisonniers, dont fait partie Marcel Bercau, vivent encore plusieurs mois de calvaire, déplacés de camps en camps à travers l'Allemagne par de longues marches harrassantes ou encore, entassés dans des wagons à bestiaux. Les Américains les découvrent dans le camp de Landsberg en avril 1945. Après avoir rejoint les hôpitaux de Kaiserslautern et de Colmar pour recevoir les premiers soins, Marcel Bercau est enfin rapatrié en France le 2 juin 1945, à l'hôtel Lutetia. Parmi les membres de sa famille ayant été déportés, il est le seul survivant.

 

 Ce livre apporte un éclairage sur un aspect peut-être moins connu de la Shoah, à savoir que la sortie des camps n'a pas été synonyme de fin du calvaire. Dans son récit, Marcel Bercau fait état de sa farouche volonté de survivre, son objectif quotidien étant de tenir jusqu'au lendemain. Cependant, il ne perd jamais de vue qu'il doit sa survie à des concours de circonstances bien plus qu'à sa seule volonté.

 

M'intéressant particulièrement à la Shoah ces dernières semaines,  j'ai lu ce bref récit en deux jours. Il est très accessible et il me paraît important de continuer de faire connaître cette période; néanmoins, les évènements qu'il décrit en font une lecture plutôt éprouvante.

 

Commentaires

Florentin le 26-11-2020 à 18:37:40
Je me suis un moment intéressé aux camps. J'ai eu mon compte et je ne lis plus rien sur le sujet. Mais, tu as raison : il faut continuer d'en parler. Pour qu'on n'oublie pas et qu'on n'ait plus envie que la chose recommence.